Je pensais que le livre de référence concernant les Kanji était le « Kanji to Kana ».
Mais c’était avant de me procurer le Mémento et dictionnaire des Kanji 2143 nouveaux Kanji usuels.
Bien que ce livre existe depuis plusieurs années, ce n’est pas un livre qui très médiatisé et c’est bien dommage…
Car d’après moi, il surpasse largement le fameux livre Kanji et Kana !
Si vous êtes un amoureux de la langue japonaise, c’est un livre à vous procurer impérativement.
J’ai acheté la version de publiée en 2011, soit sa dixième édition. Voici mon avis sur ce livre.
Mémento et dictionnaire des Kanji : Une perle rare discrète
Le memento et dictionnaire des Kanji (2143 nouveaux Kanji usuels) est un livre écrit par Jean-Claude Martin.
- Éditeur : FransOrienT
- Nombre de pages (broché) : 456 pages
- Format : 21 x 3 x 15 cm
- Prix : 44,00 €
Broché: 456 pages
Memento Dictionnaire des Kanji
Sa simple couverture blanche et le titre dans un cadre rouge n’est pas vraiment tape à l’œil.
Mais ce qui a particulièrement attiré mon attention, sont les divers pictogrammes, dessins et Kanji qui sont illustrées en arrière-plan sur cette couverture. Ce qui lui donne un ton un peu « mystérieux ».
En effet, avant de l’acheter, j’ai essayé de chercher quelques aperçus de ce livre « pas très connu » afin de savoir ce qu’il renferme vraiment.
Malheureusement, même le célèbre moteur de recherche Google n’a pas trouvé grand-chose…
J’ai fini par l’acheter rien qu’en me basant sur le synopsis du livre (qui n’était pas très éloquent non plus).
Un aperçu du livre memento et dictionnaire des Kanji
Alors il recèle quoi exactement ?
La 10e édition comprend les 2143 Kanji usuels.
Le livre commence par l’historique des Kanji en nous expliquant succinctement l’évolution des pictogrammes depuis -3000 ans avant Jésus Christ.
Puis enchaine efficacement sur l’utilisation du livre.
Sans superflu, on ne s’attarde ni sur les Kana japonais, ni sur le système d’écriture japonais, ni sur les différentes méthodes de classifications longuement décrites que dans le livre « Kana to Kanji ».
Il liste tous les Kanji en les classant par leur nombre de traits (les plus simples aux plus complexes).
Chaque entrée se lit un peu à la japonaise : de droite à gauche.
Pour chaque Kanji, on retrouve sur la droite :
Le Kanji dans sa forme actuel, son caractère étymologique, un dessin d’illustration créé par l’auteur, puis son tracé.
Ensuite, on retrouve une phrase mnémotechnique qui explique les clés (bushu 部首) qui le compose avec plus ou moins le champ lexical qui l’entoure et sa signification.
Sur la partie gauche :
On retrouve des informations communes aux autres dictionnaires : Des mots d’exemples, et ses prononciations japonaise principales (Kunyomi 訓読み) et sa prononciation sino-japonaise (Onyomi 音読み).
Et enfin la cerise sur le gâteau :
Il contient un logiciel CD de recherche de Kanji que je n’ai pas encore réussi à installer sur Mac (compatible Windows Vista, 7, 8 et soi-disant compatible Mac et Linux…)
Les points forts
Pour l’apprenti non aguerri, les caractéristiques que je viens de citer, ne lui feront sans doute ni chaud ni froid.
C’est pourquoi je tiens à ouvrir une parenthèse sur l’importance des informations qu’il recèle :
Je vous dis haut et fort : Ce de livre contient les pictogrammes d’origine et des phrases mnémotechniques donnant des indices sur la création du Kanji !
Rien que pour cela, ce livre mérite d’être acheté.
C’est vraiment rare de trouver une telle mine d’information dans un seul livre, qui plus est, traduit en français.
Même les dictionnaires les contemporains, en passant du simple dictionnaire papier, au dictionnaire électronique et l’application moderne qu’on peut trouver sur nos smartphones ne sont pas aussi bien fournis.
Les points faibles
Coté points faibles, il en existe quelques-uns que j’ai pu noter :
Le livre ne propose pas la lecture romaji des mots de vocabulaire en exemple, il suppose que vous ayez appris vos Hiragana et Katakana.
Ce n’est pas vraiment un inconvénient, car il vous oblige à connaitre les bases du japonais.
Mais les débutants peuvent être réticents…
J’ai pu aussi constater qu’il est un peu moins riche que le Kanji to Kana au niveau de mots d’exemples.
Il n’y a pas de flèches indiquant les tracés des caractères. Ni d’explication détaillée sur l’écriture japonaise et l’orientation des traits.
On retrouve étrangement des « é » lors de la retranscription en romaji dans la phonétique des Kanji. Cela peut être un peu déroutant, car l’utilisation du « e » avec accent aigu ne correspond pas au système de romaji Hepburn.
Ce sont des bémols qui ne sont pas très importants, vu la qualité exceptionnelle du livre.
Où acheter le livre Mémento et Dictionnaire des Kanji ?
Ce livre est difficilement trouvable dans les librairies.
Mais heureusement, vous pouvez le trouver sur le site de la Fnac.
Un site que j’aime particulièrement, car il propose des livres de japonais pour les francophones qu’on trouve difficilement chez d’autres sites.
Pour le commander, voici le lien :
Memento Dictionnaire des Kanji
Pour finir, si je n’avais pas déjà acheté les 2 livres, et je devais choisir entre Kanji to Kana et Mémento et dictionnaire des Kanji, je choisirai sans aucun doute le Memento et dictionnaire des Kanji.
Mon ressenti est que le Kanji to Kana est un peu plus « académique ».
Tandis que le Mémento et dictionnaire des Kanji est vraiment un livre destiné aux amoureux de la langue japonaise.
Avec le manuel Minna no nihongo et ce livre, vous serrez vraiment bien équipé pour apprendre le japonais.
Teresa Arthur dit
Merci pour votre site. Bravo !
Je voujdrais trouver un dico qui regroupe les
composants des kanji, une liste de composants), donc je suis en attente de celui-ci., cite plus haut.
Merci de tout ce que vous pourrez faire.
Merci !
Teresa
naomie dit
こんばんわ
Je suis à la recherches d’ouvrage avec des « dessins » mnémotechniques pour apprendre les kanjis, un peu dans le même genre que celui ci, et je voudrais savoir si tu en connaissais d’autre ? Car il est assez difficile d’avoir des photos de l’intérieur des livres avant de les recevoir :/
Merci beaucoup de prendre le temps de me lire et bonne soirée à toi.
Dorian dit
Je me suis totalement reconnu dans cet article, j’étais mort de rire. Vraiment la même situation : j’apprends le japonais avec Minna no nihongo, j’apprends les Kanji de chaque leçon et au début j’utilisais Kanji to kana. C’était beaucoup trop difficile mais depuis j’ai découvert 2143 kanjis usuels et ça va beaucoup mieux. On découvre la forme graphique des Kanji et on arrive à se repérer avec la décomposition clé + phonétique.
J’ai fait exactement la même erreur c’est-à-dire que j’ai acheté en premier lieu Kanji to kana parce que, hélas, c’est le manuel le plus réputé pour les français. Je regrette vraiment cela parce que le livre de Jean Claude Martin offre indéniablement un contenu beaucoup plus riche surtout en ce qui concerne l’étymologie des Kanji. C’est de loin le meilleur manuel que je connais pour apprendre les Kanji et même en anglais je n’ai pas trouvé des ouvrages aussi concis que celui-là, on reconnaît bien là le perfectionnisme français.
En tout cas je recommande vivement à n’importe qui ce manuel, et bien plus que Kanji to kana qui se contente du minimum…