Beaucoup de fans du Japon croient que c’est le « pays parfait ». Cependant une fois qu’on vit sur place, les idéaux tombent et on se rend compte des différents défauts de la société japonaise. Loin de la « vie en rose », comme tout pays le Japon, a ses avantages mais aussi des inconvénients. Après mon top des 10 choses que j’aime au Japon, voici les 10 choses que je n’aime pas au Japon.
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10 choses que je n'aime pas au Japon
- 1. Les tremblements de terre
- 2. La mauvaise isolation des maisons
- 3. Les discriminations
- 4. La difficulté de se faire des amis
- 5. Une culture d'entreprise raide
- 6. Le manque de diversité de produits
- 7. Le prix de certains produits
- 8. La "fausse" politesse
- 9. L’indifférence et l'ignorance des japonais
- 10. Le manque d'implication du gouvernement
10 choses que je n’aime pas au Japon
1. Les tremblements de terre
Bien qu’on peut s’habituer aux petits tremblements de terre, lorsqu’il s’agit de grande et longues secousses, on est beaucoup moins rassuré.
Malheureusement lorsqu’on vit au Japon, il est très fréquent de rencontrer des séismes de différentes intensités durant toute l’année.
2. La mauvaise isolation des maisons
Bien qu’on fasse souvent les éloges du « made in Japan » et de ses incroyables inventions.
Niveau isolation, les maisons japonaises sont vraiment en retard par rapport au reste du monde.
Je comprends que beaucoup de japonais ont l’état d’esprit « Gaman » (
Mais en hiver, ces maisons mal isolées sont vraiment glaciales !
Malheureusement, même les nouvelles maisons et appartements construits par les géants de l’immobilier, ne sont pas au top niveau isolation thermique.
Beaucoup de constructions qui se disent de « qualité », ont des murs peu épais et n’ont pas de double vitrage.
C’est loin d’être optimisé pour les saisons, ni « eco-friendly ».
3. Les discriminations
Même si les japonais ont parfois du mal à l’avouer, il existe bien des discriminations au Japon.
On aura beau dire qu’il y a une égalité entre Homme et Femme en ce siècle.
On constate qu’au Japon, la femme est souvent considéré comme « inférieure ».
Et cela se voit dans la société ou dans les entreprises japonaises.
Par exemple :
- Une différence de salaires entre les hommes et les femmes.
- On confie rarement des postes importants aux femmes.
- Les congés de maternité signifie parfois la démission.
- Les femmes on peu de place en politique (et sont parfois la proie de commentaires sexistes).
Ensuite nous avons le « racisme », bien que parfois subtil, il peut se présenter sous forme de « discrimination raciale« .
Cette discrimination peut être parfois inconsciente dû à la naïveté de certains japonais.
On sent un manque de confiance, une méfiance et parfois une peur envers les étrangers.
Par exemple :
- Au Japon, un étranger sera toujours étiqueté comme un « gaijin ».
- Beaucoup de propriétaires de logements (appartements ou autre) refusent de louer aux étrangers.
- Certaines banques méfiantes envers les étrangers, peuvent demander des justifications fastidieuses pour un simple transfert d’argent.
- On entend parfois des remarques un peu racistes : Gaijin dakara shouganai (
外人 だからしょうがない) qui signifie « Y’a pas le choix parce que tu es étranger ».
4. La difficulté de se faire des amis
Pour certains étrangers, se faire des amis semble facile, tandis que pour d’autres ça parait compliqué.
Personnellement, je pense qu’il est facile de rencontrer des personnes lors d’une soirée alcoolisée et d’échanger les contacts.
Mais construire une vraie relation d’amitié sur du long terme, c’est une autre histoire.
J’ai parfois l’impression se faire de « vrais amis japonais » prend du temps.
D’ailleurs même les japonais ont des difficultés à se faire des amis. Leur cercle d’amis est généralement issu du milieu scolaire (ex : anciens camarades de classe…).
5. Une culture d’entreprise raide
Le travail au Japon peu être un calvaire pour les d’étrangers.
L’ambiance des entreprises japonaises est souvent très carré, il faut généralement respecter les procédures à la lettre.
Obéir sans discuter aux ordres des supérieurs hiérarchiques.
Ce qui laisse peu de place à l’initiative et la créativité.
Ensuite, faire heures supplémentaires pour montrer sa présence et faire bonne figure est presque « normal » au Japon.
Ce qui me parait absurde, contre-productif, mais surtout anti-social, puisqu’on a peu de temps pour se consacrer à sa famille.
Et enfin, le fait d’avoir peu de vacances et aucun congés maladies.
6. Le manque de diversité de produits
Bien qu’on peut trouver une variété de plats japonais, le panel de produits est souvent limité comparé aux États Unis ou pays d’Europe.
Il n’existe pas vraiment de marché ou l’on peut acheter au Kg, il est difficile de trouver toutes sortes de légumes (ex: Kale, chou frisé), fruits tropicaux, baies, du fromage ou de la charcuterie locale…
Le manque se fait d’autant plus ressentir du coté des produits biologiques.
Les étalages de légumes et fruits bio dans les supermarchés sont très discrets.
Je pense que le Japon est clairement en retard dans le monde de la consommation consciencieuse et responsable (ex : fair-trade, zéro pesticides, zéro additifs…).
7. Le prix de certains produits
Au Japon, les fruits (pommes, fraises, pêches) sont souvent chers.
Allant de paire avec la rareté de certains produits, les magasins n’hésitent pas à doubler, voire tripler le prix d’origine de ces derniers.
Par exemple on peut trouver des mangues venant d’Okinawa qui valent plus de 4000 yen l’unité !
Les produits importés comme le fromage (le vrai et pas celui bourré de cellulose) à des prix exorbitant comparé à la France.
8. La « fausse » politesse
Dans la culture japonaise, on a ce qu’on appelle le Tatemae (
Soit se comporter de façon polie en apparence (Tatemae) et ne pas dévoiler ce que l’on pense réellement (Honne).
Il est parfois difficile de savoir ce que les japonais pensent vraiment.
Avec l’excès de codes honorifiques dans la société japonaise, on peut parfois sentir une certaine « hypocrisie », et se demander quelles sont les vraies intentions de celui qui vous parle…
9. L’indifférence et l’ignorance des japonais
Bien que le Japon est connu pour être le pays de la politesse et du service, paradoxalement on observe une certaine indifférence et un mode de pensé nombriliste de pas mal de japonais.
Il n’est pas rare de voir les gens s’ignorer comme si ils ne veulent pas être en rapport avec les autres.
Par exemple, combien de fois j’ai vu des vielles mémés être en difficulté avec des bagages dans les escaliers sans que personne ne les aident.
Ou bien, des japonais qui grillent les feux rouges et vous coupent la route, faisant semblant de ne pas vous voir.
Pire encore, des gens traverser un passage clouté alors qu’une ambulance doit passer.
Mise à part l’indifférence de certains, on sent aussi que beaucoup de japonais ne font pas l’effort de s’intéresser au monde extérieur.
Je conçois que le Japon s’est renfermé sur lui même après la guerre.
Mais même après plusieurs siècles, ils utilisent l’indémodable prétexte : « Le Japon est une ile ».
Leur culture sur l’étranger, se limite souvent aux clichés qu’on montre dans les émissions de divertissement.
10. Le manque d’implication du gouvernement
Parfois lorsqu’on lit les journaux, on constate un manque d’implication et de prises de mesures efficaces de la part du gouvernement face aux divers problèmes qui touche le Japon.
Pour n’en citer que quelques uns : La baisse du taux de natalité, la gestion des retraites, la pollution des déchets radioactifs après la catastrophe de Fukushima, les négociations des bases militaires à Okinawa…
Et vous que pensez vous ? Avez vous déjà été frustré de quelque chose au Japon ?
Kimi dit
C’est intéressant ! J’ai eu l’impression de me lire dans ton article ! J’ai le même avis sur ces 10 choses que je déteste au Japon ! Après plus de 3 ans à y vivre, j’ai réalisé tout ça. C’est bien dommage, le pays pourrait être que meilleur en améliorant ces points négatifs !
Frederic CAISSON dit
Merci pour ton retour d’expérience. Comme quoi je ne suis pas le seul expat à penser cela.