Le Kenkoku kinen no hi (建国記念の日) ou Kenkoku kinenbi (建国記念日) est un jour férié qui célèbre la fondation de l’état japonais. Cette commémoration a lieu tous les ans au Japon, le 11 février.
Kenkoku kinen no hi : c’est quoi ?
Autrefois connu sous le nom de Kigensetsu (紀元節) mais fut changé pour l’appellation Kenkoku kinen no hi.
Comme ses kanji l’indiquent : 建 signifie construction, 国 le pays, 記念 la commémoration, 日 le jour.
Si on les traduit littéralement on obtient « La construction du pays, commémoration du jour ».
Ou simplement « le jour de fondation de l’état du Japon ».
Le Kenkoku kinen no hi fut instaurée pendant le 6e siècle (660), par l’empereur Jinmu (神武天皇) qui selon la religion shinto était soit disant le descendant direct de la déesse Amaterasu (天照).
À l’époque, il n’existait pas vraiment de jour fixe pour le Kenkoku kinen no hi car il correspondait au premier jour du calendrier lunaire.
Celui-ci changeait en fonction des cycles lunaires.
Ce n’est que vers le 19e siècle, pendant l’ère Meiji (明治時代) que l’on fixa cette date au 11 février.
Après la seconde guerre mondiale, le kenkoku kinenbi fut temporairement abolie par les américains.
Ce n’est qu’en 1966, après la première constitution du général Douglas MacArthur, que le jour de fête fut remis dans les mœurs.
Que font les japonais pendant le Kenkokukinenbi ?
D’antan durant le Kigensetsu (son appellation d’origine), les japonais avaient pour habitude de célébrer ce jour « sacré » avec des parades, compétitions sportives, des chants, des poèmes, des festins et friandises pour les enfants.
Mais de nos jours, c’est devenu un banal jour férié.
Durant lequel rien ne se passe de particulier, mais l’on se repose tout en ayant une petite pensée pour son appartenance nationale.
C’est en quelque sorte « un jour de recueil patriotique » pour les nippons.
Comme pour tout les jours fériés au Japon, vous verrez des drapeaux du pays devant de nombreuses enseignes et quelques maisons.